La fabrication d'un Parapluie Paris !

La fabrication d'un parapluie, je vous en avais déjà parlé au début de ce blog et je souhaite d'ailleurs vous le détailler dans le courant de l'année prochaine (avec une belle revue photo en prime).
La construction d’un parapluie se décompose donc en 4 grandes étapes consécutives :

 

1 - La préparation du mât

Les mâts sont disponibles dans différentes matières mais les plus courantes sont le bois et le plastique. Les mats en bois sont des longueurs de bois entre 60 et 80 cm pour un diamètre variant entre 12 et 15 mm livrés en usine dans leur forme brute ou éventuellement vernis. Ce mât en bois doit ensuite être entaillé de manière à recevoir les deux ressorts qui maintiennent le parapluie fermé ou ouvert. Ces ressorts sont cloués dans chaque rainure. Les extrémités doivent être rognées (tenonnées est le terme exact) pour permettre l’enfilage de la poignée (en bas) et de la tape à terre (en haut). Les mâts en plastique subissent les mêmes opérations. Une fois cette étape terminée, le mât est alors prêt à recevoir l’armature du parapluie.

 

2 - Le montage de l’armature

L’armature se compose de baleines dont le nombre varie de 6 à 14 . Toutes les baleines sont raccordés en étoile au sommet du mât sur un élément appelé la noix. Chaque baleine est munie d’une fourchette. Toutes les fourchettes sont reliés au coulant. Le coulant comme son nom l’indique coulisse le long du mât et vient se fixer dans le ressort du haut une fois le parapluie ouvert ou dans le ressort du bas quand le parapluie est fermé. Le mouvement d’ouverture donné au coulant (mouvement vertical du bas vers le haut du mât) se traduit par une pression sur les fourchettes qui permet de faire décoller les baleines et ainsi d’ouvrir le parapluie.

Les fourchettes jouent un tripe rôle :

- Permettre l’ouverture et la fermeture du parapluie en transformant le mouvement du coulant en une force d’ouverture et de fermeture de l’armature, des baleines et de la toile. 

- Assurer la solidité du parapluie quand il est ouvert. En effet, les fourchettes agissent comme des jambes de force entre la tension appliquée par la toile sur les baleines et le mât du parapluie.

- Donner à la toile et au parapluie sa forme finale. Plus les fourchettes sont courtes, plus la toile du parapluie sera en forme de cloche.

 

3 - La coupe du tissu

Une fois l’armature montée, il reste à y ajouter le principal : la toile. Et malheureusement, on ne peut pas y mettre une toile d’une seule pièce. Elle doit être découpée en pointe de tissu qui viendront couvrir les surfaces comprises entre chaque baleine. Les pointes découpées sont ensuite assemblées ensemble avant d’être montées sur l’armature. La découpe de ces pointes n’est pas une simple opération. C’est d’ailleurs celle qui demande le plus de technicité. Et oui chaque modèle de parapluie demande des découpes de tissus différentes. il faut donc être d’une extrême précision lors de la coupe. Un tissu bien coupé c’est la garantie d’un parapluie qui s’ouvre et se ferme parfaitement et d’une toile de parapluie toujours bien tendue sans aucun pli apparent. Economiquement, il faut aussi que le coupeur optimise au maximum la découpe des rouleaux de tissus afin d’avoir le moins de chûtes possibles. Pour réussir une bonne coupe, chaque parapluie possède un patron en bois ou en aluminium qui permet de tailler la série des pointes à découper. Le tissu est déroulé sur une longue table de travail puis il est replié en 6, 8 voire en 14 (en fonction du nombre de baleines du parapluie). Le patron est ensuite déposé sur le tissu replié. Il est maintenu dans cette position en force pour qu’il ne puisse pas bouger. Le coupeur vient alors couper les 6, 8 ou 14 épaisseurs de tissus en suivant les contours du patron. Dans les fabrications à grands volumes dites industrielles, ces coupes sont effectuées via des outils modernes comme des presses. Chez ParapluieParis, les parapluies sont fabriqués en série limité et le coupage est effectué pièce par pièce au moyen de ciseau épais. L’ensemble de la toile du parapluie est alors découpée en une seule fois. Ensuite, chaque pointe ainsi découpée est vérifiée afin de garantir une toile sans défaut et une bonne solidité. En effet, une toile légèrement abimée, une fois mise en tension par l’ouverture du parapluie provoquera une déchirure.

 

4 - L’assemblage du tissu

Il ne reste plus qu’à assembler chaque pointe entre elle. Il s’agit ici d’un travail de couture exécuté avec des machines à coudre dites surjeteuses dont le but est d’éviter que le tissu ne s’éffiloche à l’endroit de la couture. Au sommet de toutes les pointes, il faut découper un trou qui permettra de passer le mât du parapluie. Ce trou joue un rôle important dans la qualité d’un parapluie. Tout d’abord, il doit être résistant car il est soumis à de fortes contraintes. A chaque ouverture et fermeture du parapluie, la noix qui relie toutes les baleines entre elle viendra en effet frotter sur ce trou. Ensuite, comme il est situé au sommet du parapluie, ce trou ne doit pas laisser passer l’eau. Il est alors protéger sur la toile extérieure par une plaque qui vient se placer au ras de la toile. Sur le bord extérieur de la toile, on vient ensuite coudre les aiguillettes qui viendront prendre place au bout de chaque baleine et assurer la tension de la toile. Les aiguilletes sont cousues au bout de chaque pointe dans le prolongement des coutures à l’intérieur de la toile. Les baleines viendront ainsi se placer sous les coutures de la toile. Pour éviter que la toile ne bouge sur l’armature, on vient ensuite mettre quelques points de couture entre la toile et les baleines.

 

Votre parapluie attend enfin sa dernière étape où l’on ajoute des accessoires de finition. Toutes ces étapes de fabrication vous seront détaillés bientôt dans la rubrique savoir-faire avec un reportage photo complet.

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